plus minus cross arrow-left arrow-right arrow-bottom cart dropdown-arrow next previous heart search tick amazon-payment amex bitcoin cirrus diners-club discover dk dogecoin facebook fancy forbrugsforeningen apple-pay google-plus instagram interact jcb litecoin maestrooo mastercard paypal pinterest stripe tumblr twitter vimeo rss visa youtube lock video-play sale model badge view-in-space video badge Trouvez votre oreiller Trouvez votre oreiller

30 nuits d'essai

Livraison et retours offert

French days, jusqu'à -20%

Paiement en 3x sans frais

30 nuits d'essai

Livraison et retours offert

French days, jusqu'à -20%

Paiement en 3x sans frais

E-boutique
Lune et sommeil, y'a t-il réellement un lien ?

Vous avez l’impression de moins bien dormir lors de la pleine lune ? De nombreux chercheurs se sont intéressé aux effets des cycles lunaires sur notre sommeil. Alors, nos grand-mères avaient-elles raison ? Dort-on moins bien lors de la pleine lune ? Pourquoi ? Les études qui l’indiquent sont-elles vraiment fiables ? On vous dit tout !

Benjamin
Conseiller de vos nuits
Sommaire de l'article

Le rythme lunaire influencerait le sommeil

D’après une étude publiée en 2013 dans la revue Current Biology, le rythme lunaire a une incidence sur le sommeil. Les chercheurs ont analysé l’activité électrique du cerveau, les phases et la qualité du sommeil, et la sécrétion de mélatonine (hormones du sommeil) et de cortisol (hormone du stress). 🌜

les étdues établissant un lien entre les phases lunaires et la qualité du sommeil sont elles fiables ?

Les personnes dont le sommeil a été analysé n’ont pas été informées que l’étude portait sur les phases lunaires. Plusieurs résultats sont alors ressortis de cette analyse :

Autour de la pleine lune, c’est-à-dire entre 0 et 4 jours avant ou après...

  • le temps d’endormissement est plus important, de 5 minutes environ ;
  • le temps de sommeil total est réduit, d’environ 20 minutes ;
  • la durée de sommeil profond a diminué de 30%. Le sommeil profond est le 3ème stade du sommeil lent, c’est celui qui permet au corps de recharger ses batteries.

La qualité du sommeil a donc été réduite, et le niveau de production de mélatonine a lui aussi chuté aux alentours de la pleine lune.

Une nouvelle étude récente, publiée le 27 janvier 2021 dans la revue Science Advances, confirme les effets de la pleine lune sur la qualité des nuits des dormeurs. Au cours de cette étude, l’actimétrie a été utilisée. Elle permet d’analyser les mouvements du corps pendant le sommeil, grâce à un dispositif, le plus souvent porté au poignet. On étudie la variation de l’activité et du repos du patient pendant plusieurs semaines. L’actimètre permet de déterminer les différentes phases du sommeil que le dormeur traverse, en distinguant les stades léger, profond et paradoxal.

Les chercheurs, grâce à cette nouvelle étude, ont observé une corrélation entre le rythme de sommeil et le cycle lunaire. L’analyse du sommeil de 464 lycéens de l'Université de Washington entre 2015 et 2018 (qui vivent donc en ville) ont permis de faire ressortir que le sommeil commençait plus tard et était plus court les nuits qui précèdent la pleine lune. Cela s’expliquerait par la lumière de la lune, visible dans les heures suivant le crépuscule, et qui perturberait le rythme circadien.

Une étude à prendre avec des pincettes

Mais alors, l’étude est-elle fiable ? En tout cas, elle ne convainc pas de nombreux scientifiques : en effet, plusieurs problèmes se posent…

  • Les étudiants n’ont enregistré leur sommeil que sur une à trois semaines, et il est donc impossible de suivre l’ensemble d’un cycle lunaire sur une même personne ;
  • Aucune vérification n’a été faite afin de confirmer que le groupe des étudiants enregistrés à la nouvelle lune est bien comparable avec celui de la pleine lune : âge, sexe…
  • Enfin, les chercheurs n’ont pas pu démontrer que les variations de sommeil n’étaient pas liées à d’autres facteurs, comme la présence d’une période d’examen par exemple.
  • Par ailleurs, d’autres études se sont intéressées au lien entre le sommeil et le cycle lunaire. C’est notamment le cas d’une étude suisse, parue en 2013, qui trouvait également un lien entre les phases lunaires et le sommeil. Mais il est important de noter que cette étude portait sur un échantillon très faible : 33 personnes. Par ailleurs, le sommeil n’était enregistré que sur une durée de quelques jours, et pas sur le cycle lunaire complet.

    Une autre étude suisse de 2015, portant sur 2 000 personnes, et qui est de ce fait plus fiable, ne faisait ressortir aucune différence significative de la qualité de sommeil en fonction des phases de la lune.

    Une troisième étude suisse, parue dans le journal Sleep Medecine en 2015, a comparé les enregistrements de plus de 23 000 nuits : elle n’a trouvé aucune corrélation entre la durée ou la qualité du sommeil et les phases de la lune.

    Enfin, une étude canadienne a analysé le sommeil de 5 800 enfants sur plus de 33 000 nuits à domicile. Les enregistrements ont été répartis en trois grands groupes :

    • Pleine Lune ;
    • Nouvelle Lune ;
    • Lune montante ou descendante.

    Au cours de cette étude, l’impact des autres variables qui ont un fort impact sur le sommeil (comme l’âge, le sexe, ainsi que le jour de mesure) a été corrigé, contrairement à l’étude de 2021 dans Science Advances. Cette étude n’a pas permis de faire ressortir de liens entre les phases de la lune et le sommeil.


    Vous dormez mal ? L’explication est peut-être ailleurs !

    Si vous dormez mal, c’est peut-être parce que le sommeil dépend de nombreux facteurs !

    • Le stress : le stress retarde l’endormissement, et provoque de nombreux réveils nocturnes. Le niveau de cortisol produit pendant les phases de stress vous empêche en effet de produit de la mélatonine (l’hormone du sommeil), et de profiter d’un sommeil réparateur ;
    • L’alimentation : certains aliments vous empêchent de dormir, comme les excitants, les aliments trop gras, difficiles à digérer, ou trop sucrés. Privilégiez les aliments qui vous aident à produire la mélatonine, comme les légumineuses, les œufs, les poissons gras, le cacao…🥗
    • Les habitudes qui précèdent le coucher : la lumière bleue des écrans retarde l’endormissement, car elle bloque la sécrétion de mélatonine. Pour trouver le sommeil plus rapidement le soir, vous devez faire attention aux activités que vous pratiquez durant les deux heures qui précèdent le coucher. Evitez de faire du sport pendant ce laps de temps. Vous devez vous reposer, vous préparer au sommeil, avec des activités relaxantes, qui calment le corps et le cerveau. Place à l’écriture, à la lecture, au dessin, à la peinture…
    • Créez un environnement propice au sommeil. Une heure avant d’aller au lit, tamisez les lumières de votre salon, afin de permettre à votre cerveau de produire de la mélatonine. Dans votre chambre, le noir doit être complet ! La lumière peut véritablement vous empêcher de vous endormir, et provoquer des micro-réveils la nuit. Veillez donc à installer des rideaux opaques aux fenêtres, et à utiliser un masque de sommeil si cela ne suffit pas ! Vous créerez ainsi une véritable bulle de tranquillité autour de vous ;
    • La saison : la qualité du sommeil varie en fonction des saisons. En automne et en hiver, vous vous sentez plus fatigué et plus endormi, tout au long de la journée. La faute au manque de lumière. La mélatonine (l’hormone du sommeil, qui est produite grâce à l’obscurité), est produite en plus grande quantité, même en journée, car le soleil ne se montre pas assez. Pour contrer ce problème et réussir à régler vos rythmes circadiens, vous pourrez tester les séances de luminothérapie. Au printemps, vous vous réveillez plus tôt, vous vous couchez plus tard, et raccourcirez donc votre temps de sommeil. L’objectif ? Trouver le rituel qui vous permettra de vous endormir chaque jour à la même heure, pour réguler votre horloge biologique. En été, la chaleur entrave drastiquement votre sommeil. Ici, les oreillers rafraichissants, les protèges matelas thermorégulateurs et les matelas thermorégulateurs pourront vous aider à profiter de nuits bien au frais ;
    • La température ambiante : pour bien dormir, été comme hiver, il doit faire entre 18 et 19 °C dans votre chambre. Vous donnez ainsi toutes les chances à votre corps de baisser en température, pour un endormissement plus rapide ;
    • La qualité de la literie : pour bien dormir, vous avez besoin d’un matelas adapté à votre morphologie. Votre oreiller doit quant à lui être adapté à vos préférences de confort, à vos habitudes de sommeil, à vos problèmes de santé et à votre morphologie.
    • L’âge : le sommeil évolue avec l’âge. Le temps de sommeil dont vous avez besoin varie, ainsi que l’heure de lever et d’endormissement. Un nourrisson dort entre 14 et 17 heures, un enfant entre 9 et 11 heures, un adulte entre 7 et 9 heures, et un senior entre 6 et 8 heures. La durée et l’efficacité du sommeil tendent à décroître, et les réveils nocturnes augmentent. Vous devrez adapter vos habitudes de sommeil tout au long de votre vie pour profiter de nuits vraiment réparatrices !

    Vous l’aurez compris, pour mieux dormir, rien ne doit être laissé au hasard… Et la pleine lune n’est pas la première à devoir être blâmée !

    Quel oreiller est fait pour moi ?
    Je fais le test