L’importance du sommeil dans la maladie d’Alzheimer
Le sommeil joue un rôle clé dans la santé du cerveau. Il active le système lymphatique afin d’éliminer les toxines, ce qui est essentiel dans la prévention de la maladie d’Alzheimer.
La technologie de photobiomodulation du sommeil améliorerait considérablement ce processus de nettoyage, offrant alors une approche intéressante et prometteuse dans le traitement de la maladie d’Alzheimer.
La photobiomodulation, qu’est-ce que c’est ?
La photobiomodulation est une approche non pharmacologique, qui consiste à appliquer une lumière rouge spécifique sur le crâne du patient afin de soigner des lésions cérébrales et d’autres problèmes neurologiques et psychiatriques. Cette thérapie est non invasive et indolore.
Avec une exposition par séances led, cette thérapie par la lumière active les cellules, provoquant des réactions chimiques. La photobiomodulation aurait un impact significatif sur le ralentissement des maladies neurodégénératives comme Alzeimer ou de Parkinson, mais peut aussi réparer des cellules lésées.
Plus d’effet pendant le sommeil que pendant l’éveil
D’après l’étude, la photobiomodulation pendant le sommeil aurait des effets thérapeutiques plus importants que pendant les périodes d’éveil. En effet, cette technologie, pendant le sommeil, transforme le cerveau en véritable machine à laver : elle nettoie les tissus de la bêta-amyloïde toxique et augmente la résistance à la progression de la maladie d’Alzheimer.
Les raisons pour lesquelles le cerveau guérit plus efficacement pendant le sommeil restent encore floues. La piste suivie par les chercheurs ? Le système lymphatique du cerveau est plus actif pendant le sommeil, ce qui permet d’éliminer plus efficacement les déchets, les toxines et les molécules inutiles des tissus cérébraux.
Les effets de la photobiomodulation pendant 7 jours
Dans cette recherche, les scientifiques ont pu démontrer que la combinaison d’une substance (l’acide 5-aminolévulénique), avec une lumière laser (à une longueur d’onde bien spécifique) réduit le réseau de vaisseaux dans les membranes recouvrant le cerveau. Ces membranes sont appelées vaisseaux lymphatiques méningés (MLV). C’est cette réduction qui provoque l’élimination de la protéine bêta-amyloïde nocive dans les zones spécifiques du cerveau.
Pour l’étude, un protocole PBM unique a été mis en place : l’activité cérébrale des souris a été surveillée pendant différentes étapes de sommeil et d’éveil, sans recourir à l’anesthésie. Résultats ? L’application de photobiomodulation pendant 7 jours au cours de la phase de sommeil profond était plus efficace afin de favoriser l’élimination des protéines nocives du cerveau que lorsque les souris étaient éveillées.
Photobiomodulation et stress oxydatif
De plus en plus d’études scientifiques tendent à démontrer que la dégénérescence des cellules est causée en partie par le stress oxydatif. Ce terme désigne le déséquilibre entre la production de radicaux libres et la quantité d’antioxydants disponibles et utilisables par l’organisme pour les contrer. Un manque de sommeil répétitif, le tabac, la prise de médicaments, la pollution, l’alimentation déséquilibrée, peuvent aggraver considérablement la production de radicaux libres, et ainsi entraîner des dommages irréversibles au niveau de la structure cellulaire. En effet, le stress oxydatif attaque les neurones et provoque des lésions qui sont difficiles à réparer.
La photobiomodulation agit sur les cellules et active leur régénération en éliminant le stress oxydatif présent dans le corps et le cerveau. Ce processus permet de relancer et de stimuler les fonctions cérébrales.
