Qu’est-ce qu’un oreiller anatomique ?
Derrière le terme oreiller anatomique se cachent des oreillers qui ont à cœur de prendre soin de votre corps. Pour y parvenir, ces derniers n’ont qu’un seul mot d’ordre : aligner votre tête à votre nuque et à votre colonne vertébrale.
L’oreiller anatomique est plus connu sous le nom d’oreiller ergonomique, ou encore d’oreiller cervical, d’oreiller ostéopathique ou encore d’oreiller kiné. Souvent conçu à partir de mousse à mémoire de forme, cet oreiller épouse les contours de votre tête, de votre nuque et de vos trapèzes, afin de vous apporter du soutien, quelle que soit la position que vous adoptez lorsque vous dormez.
L’oreiller anatomique est de forme rectangle : sur cette forme, vos épaules butent contre le rebord du coussin, et seules votre tête et votre nuque sont maintenues. Il s’agit d’un critère incontournable pour respecter l’alignement naturel de votre corps.
Un oreiller qui mixe santé et confort
L’oreiller anatomique est très souvent conseillé par les kinésithérapeutes et les ostéopathes afin d’accompagner les patients dans le soulagement des raideurs cervicales et lombaires. Il peut offrir des accueils souples, mi- fermes ou fermes, selon vos préférences.
Grâce à ces oreillers santé, vous pouvez ainsi lutter contre les douleurs causées par de nombreuses maladies telles que :
- La lordose cervicale : lorsqu’une personne souffre de lordose cervicale, elle présente une courbure au niveau du haut de la colonne vertébrale. Cette zone, également appelée rachis cervical, subit une courbure à convexité antérieure, c’est-à-dire que le patient souffre d’une cambrure vers l’intérieur, au niveau du cou et des épaules. Cette pathologie entraîne des douleurs à la nuque et aux épaules, des engourdissements au niveau des bras, et des inflammations ;
- La hernie cervicale : chaque individu possède 7 vertèbres cervicales au total, qui forment le canal rachidien. Les vertèbres cervicales sont insérées les unes sur les autres, et sont situées entre la tête et les vertèbres thoraciques. Entre les vertèbres cervicales, nous possédons des disques intervertébraux : lorsqu’une partie du disque intervertébral, situé entre deux vertèbres cervicales, sort anormalement de son espace, on observe l’apparition d’une hernie cervicale. Cette pathologie entraîne des raideurs au niveau de la nuque, des engourdissements et des fourmillements au niveau de l’épaule, du bras et parfois de la main, des maux de tête, et des difficultés à bouger la tête ;
- L’inversion de la courbure cervicale : une bonne courbure de la colonne cervicale est une courbure qui varie entre 36° et -15°. Lorsque vous souffrez d’inversion de la courbure cervicale, c’est que votre courbure d’entre pas dans cette norme. Douleurs le long du cou, migraines, raideurs, torticolis, cervicalgies et réactions inflammatoires sont alors les symptômes qui apparaissent ;
- La névralgie d’Arnold : ce problème se caractérise par une inflammation du nerf occipital qui occasionne de fortes douleurs aux cervicales. Dans un premier temps, la douleur apparaît au niveau de la nuque, puis elle s’étend jusqu’au sommet du crâne, en passant par l’œil et l’oreille. Les personnes qui souffrent de ce problème ressentent des décharges électriques, des brûlures et des fourmillements le long de ce chemin. Par ailleurs, certains patients souffrent de céphalées et d’une sensibilité du cuir chevelu. Parfois, ces douleurs sont accompagnées de vertiges ;
- L’arthrose cervicale : cette pathologie apparaît lorsque les disques intervertébraux, le cartilage et les articulations intervertébrales sont usés et fragilisées. Également appelé cervicarthrose, ce problème de santé entraîne des douleurs aux cervicales, des maux de tête, des raideurs au cou, des fourmillements et des engourdissements au niveau du bras ;
- L’uncodisarthrose : les personnes qui souffrent de cette pathologie présentent des douleurs aux cervicales, mais également des difficultés à effectuer des rotations de la nuque. Elles souffrent de contractures au niveau des muscles paravertébraux ;
- La spondylarthrite ankylosante : cette maladie apparaît entre 20 et 40 ans, et fait naître des douleurs dans le bas de reins ou dans les fesses : les lombalgies et des sciatiques apparaissent alors, ainsi que des douleurs dans les talons.
Toutes ces pathologies qui entraînent des douleurs à la nuque et au niveau de la colonne vertébrale, peuvent être en partie soulagées si vous adoptez une bonne posture, de jour comme de nuit. Pour vous aider à aligner votre tête à votre nuque et à votre colonne vertébrale lorsque vous dormez, et ainsi offrir à votre corps toutes les chances de pouvoir se décontracter la nuit, les kinésithérapeutes et les ostéopathes vous guideront vers les oreillers anatomiques : spécialement confectionnés pour prendre soin de votre santé, ils vous accompagnent vers des nuits sereines et apaisantes.
Les oreillers anatomiques aident-ils à lutter contre les maladies du sommeil ?
Selon une étude menée par l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance, les maladies du sommeil touchent un dormeur sur trois. Insomnie, somnambulisme, apnée du sommeil, syndrome des jambes sans repos ou encore hypersomnie : ces maladies peuvent prendre de nombreuses formes, et véritablement causer du tort à la qualité de votre sommeil.
Même s’il vous faudra agir sur votre niveau de stress, sur la régularité de vos cycles de sommeil, sur votre alimentation, sur vos rituels du soir ou encore sur le sport que vous pratiquez en journée, vous pouvez accompagner ces efforts en offrant à votre corps les chances de parfaitement se détendre la nuit.
En réalité, lorsque vous posez votre tête sur un oreiller anatomique, seules votre tête et votre nuque sont maintenues : cela permet au reste de votre corps de se relâcher totalement. Vos cervicales se décontractent, et tous les points de pression qui peuvent apparaître au niveau des trapèzes, de la tête, des épaules ou même des hanches sont éloignées. Résultat ? Une détente garantie, pour vous aider à vous endormir plus facilement, et éviter de vous réveiller la nuit.
En somme, si vous souffrez d’une dette de sommeil, que vous êtes fâché avec Morphée depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois, l’oreiller anatomique peut représenter un allié de taille.
Bien choisir son oreiller anatomique en optant pour de la mousse à mémoire de forme de qualité.
Lorsque l’on recherche un oreiller anatomique, les enjeux touchent à la santé. Afin de maintenir votre région cervicale dans l’alignement de votre colonne vertébrale, vous allez devoir rechercher des oreillers haut de gamme, conçus avec de la mousse à mémoire de forme de qualité.
La première chose à faire pour vous aider à trouver ce fameux matériau haut de gamme, c’est de vous assurer que l’oreiller est garni d’un seul et unique bloc de mousse viscoélastique et thermosensible. En effet, certains oreillers sont rembourrés avec de la mousse dite « en flocons ». Le problème avec ce type de garnissage, c’est qu’il s’éparpille assez rapidement dans l’enveloppe du coussin. Vous posez donc votre tête sur une surface hétérogène, déformée. L’oreiller s’aplatit, et les propriétés de soutien qu’il offrait à vos cervicales ne sont plus assurées. En optant pour un oreiller garni d’un seul bloc de mousse, c’est tout l’inverse : votre rembourrage conserve ses atouts de maintien et de soutien, et vous livre un haut niveau de confort sur le long terme !
Pour trouver de la mousse à mémoire de forme de qualité, optez pour un oreiller qui offre une densité d’au moins 50 kg/m³. En effet, ce chiffre ne vous indique pas un niveau de fermeté de l’oreiller, mais son niveau de qualité. Ainsi, plus il y a de mousse viscoélastique et thermosensible par centimètre, meilleure sera la résilience du matériau, et donc la qualité de l’oreiller.
Une mousse à mémoire de forme qui a une densité élevée sera de bonne qualité, et elle reprendra parfaitement sa forme initiale lorsque vous enlèverez votre tête de l’oreiller. Toutefois, si la densité est trop faible, la mémoire de forme pourra alors garder l’empreinte de votre tête, et votre oreiller s’affaissera. En vous dirigeant vers un oreiller anatomique dont la densité est importante, la mousse évoluera mieux dans le temps. Et côté confort, ce critère est également particulièrement important : avec une densité d’au moins 50 kg/m³, votre oreiller vous offrira un soutien optimal et épousera avec justesse les courbures de votre nuque afin d’éviter les points de pression.
Enfin, et puisque le garnissage d’un oreiller anatomique est le point crucial pour de meilleures nuits, attention à ce que votre coussin soit garni uniquement de mousse à mémoire de forme. Certaines marques mélangent en effet ce matériau haut de gamme avec d’autres matières afin de diminuer les coûts de fabrication. Mais vos cervicales en paieront le prix fort : elles seront moins soutenues, et l’ensemble de votre corps sera moins dorloté. Veillez donc à la composition de votre oreiller anatomique, et assurez-vous que ce dernier contienne 100 % de mousse à mémoire de forme !
Quid des oreillers à vague ?
Lorsqu’on parle d’oreiller anatomique, on pense souvent aux oreillers à vague. Ces derniers sont constitués de deux courbures bombées, entre lesquelles vient se former un creux. C’est dans ce creux que vous posez votre tête, afin qu’elle soit parfaitement maintenue.
Grâce à ce type d’oreiller anatomique, votre tête se cale durant toute la nuit, et la courbure naturelle de votre corps est parfaitement respectée. Vous optez alors pour une position intéressante, qui éloigne les points de pression, les contractures cervicales et les torsions. Attention toutefois, car ce type de confort n’est pas adapté pour tous les dormeurs. Si vous dormez sur le ventre, évitez ce type de produit qui ne vous permettra pas d’opter pour une bonne position la nuit.
Où trouver son oreiller anatomique ?
Sur le marché des oreillers anatomiques, vous pouvez rapidement vous perdre. Les nombreuses marques, les nombreux garnissages, les différents niveaux de confort, de souplesse, les différentes hauteurs d’oreiller peuvent facilement vous faire perdre la tête.
Pour trouver le bon oreiller anatomique, trois critères doivent compter :
- Votre position de sommeil : la hauteur de l’oreiller anatomique en dépend. Lorsque vous dormez sur le ventre, les oreillers fins sont vos plus grands alliés afin d’éviter les torsions aux cervicales. Si vous dormez sur le côté, place au volume ! Optez pour des oreillers gonflants, qui combleront l’espace entre votre nuque et votre matelas. Et si vous dormez sur le dos, les oreillers mi- épais, qui présentent une hauteur d’environ 11 cm, sauront prendre soin de vous ;
- Votre morphologie : les oreillers anatomiques doivent prendre soin de votre corps. Si vous avez une carrure XS ou S, les oreillers moelleux sont conseillés, car ils vous permettront de profiter de nuits douces, sans subir le moindre point de pression. Si vous avez une carrure M ou L, optez pour des oreillers anatomiques qui offrent davantage de soutien (les oreillers mi- fermes sont idéaux), et si vous avez une carrure XL ou XXL, les oreillers fermes vous offriront un soutien parfaitement adapté !
- Vos problèmes de santé : si vous vous retrouvez dans l’une des maladies que nous avons énumérées plus tôt, et s’il vous arrive souvent de vous lever avec des douleurs cervicales le matin, prenez votre santé en main grâce à ces oreillers de qualité.
Pour trouver l’oreiller anatomique qui vous correspond, ce test de 8 questions vous accompagne ! Il vous aide à faire le point sur vos habitudes de sommeil pour trouver l’oreiller qui colle à vos besoins et à votre anatomie.