Les différents types de myélopathie
Il existe plusieurs types de myélopathie :
- La myélopathie lombaire : c’est la plus rare des myélopathies. Elle affecte la partie inférieure de la colonne vertébrale, la région lombaire. La moelle épinière se termine dans la partie supérieure de la colonne lombaire : dès lors, si une personne a une colonne lombaire basse, elle peut être atteinte de myélopathie. Les symptômes sont similaires aux deux autres types de myélopathie ;
- La myélopathie cervicale : elle provoque une compression de la moelle épinière dans la colonne cervicale. La colonne cervicale contient sept vertèbres, appelées C1 à C7, avec six disques vertébraux et huit racines nerveuses. On observe des symptômes au niveau de la nuque (douleurs et raideurs du cou), ainsi qu’une réduction de l’amplitude des mouvements. Lorsque la maladie s’aggrave, le patient peut ressentir une douleur aiguë qui commence dans la nuque et descend dans la colonne vertébrale ;
- La myélopathie thoracique : elle provoque la compression de la moelle épinière au niveau du thorax, à la suite d’un renflement ou d’une hernie discale, d’éperons osseux ou d’un traumatisme de la colonne vertébrale. Ici, c’est la partie centrale de la colonne vertébrale qui est touchée. Même si la myélopathie trouve son origine dans la région thoracique, la douleur peut être ressentie dans plusieurs parties de la colonne vertébrale. Les symptômes comprennent une faiblesse dans les bras, dans les jambes et dans les mains, ainsi que des problèmes de marche et d’équilibre. Les malades peuvent également avoir des troubles de la fonction intestinale, vésicale ou sexuelle.
Les symptômes de la myélopathie dorsale
Les symptômes de la myélopathie dorsale sont souvent les mêmes que les autres formes de myélopathies. Ils comprennent :
- Une faiblesse, des spasmes ou des contractions musculaires ;
- Une maladresse, des problèmes de marche ;
- Des douleurs dans le dos ;
- Des difficultés de motricité fine ;
- Une augmentation des réflexes et développement de réflexes anormaux dans les bras ou les jambes ;
- Des problèmes d’intestin et de vessie ;
- Un dysfonctionnement sexuel.
Les causes de la myélopathie dorsale
Plusieurs causes peuvent déclencher une myélopathie :
- Une blessure, un choc : c’est la cause la plus fréquente ;
- Une compression ;
- Une hernie intervertébrale ;
- Un rétrécissement de la moelle épinière par anomalies congénitales ;
- Une inflammation de la moelle épinière et des vertèbres : myélite, arachnoïdite spinale.
La myélopathie la plus commune est la myélopathie cervicale, qui touche la nuque. Les causes des myélopathies thoraciques ou lombaires peuvent facilement provoquer un handicap.
La myélopathie chronique se développe sur une longue période. Elle peut être causée par diverses maladies et affections, comme l’arthrite rhumatoïde, une tumeur sur ou près de la moelle épinière, une sténose vertébrale ou encore, une maladie neurodégénérative, comme la sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou la maladie de Parkinson.
Comment diagnostiquer la myélopathie dorsale ?
Afin d’exclure d’autres pathologies, le médecin pourra mettre en place plusieurs tests qui peuvent inclure :
- Les rayons X : ils permettent d’éliminer d’autres problèmes de dos, de cou et de colonne vertébrale ;
- Les IRM : si les radiographies éliminent d’autres problèmes de dos, de cou et de colonne vertébrale, l’IRM permet quant à elle d’examiner en détail la colonne vertébrale et la moelle épinière. Avec cet examen, il est alors possible de rechercher les zones enflammées et/ou infectées ;
- La myélographie : cet examen utilise un type de rayons X appelé fluoroscopie. L’injection de produit de contraste permet d’évaluer la moelle épinière, les racines nerveuses et la paroi de la colonne vertébrale. La myélographie permet de révéler des anomalies dans la moelle épinière. Il s’agit d’une procédure invasive qui comporte des risques, c’est la raison pour laquelle elle n’est utilisée que lorsque l’IRM n’est pas utile ou ne peut pas être réalisée ;
- Les tests électriques : un électromyogramme peut aider le médecin à voir comment les nerfs fournissent des sensations et des mouvements dans les bras et les jambes. Ces tests permettent de mesurer le mouvement des nerfs dans vos mains, dans vos bras, dans vos jambes ou dans vos pieds, en passant par la moelle épinière jusqu’au cerveau.
Traitement de la myélopathie dorsale
La douleur est la raison la plus fréquente pour laquelle les personnes atteintes de myélopathie dorsale recherchent un traitement. Les objectifs du traitement de la myélopathie dorsale sont donc de réduire la douleur et de donner aux patients la possibilité de poursuivre ses activités quotidiennes normales.
Souvent la myélopathie dorsale est traitée sans chirurgie. Mais lorsque les symptômes persistent ou s’aggravent malgré les traitements non chirurgicaux, le médecin peut suggérer une intervention.
Le choix du traitement d'une myélopathie dorsale dépend de l’importance du canal dorsal étroit, et de son retentissement sur la moelle épinière. Le type de traitement à prescrire dépend également de l’existence d’une souffrance médullaire, et de signes neurologiques. Le médecin proposera des solutions adaptées, en fonction du retentissement de la pathologie sur la vie quotidienne, de sa tolérance face à la douleur, de l’âge du patient, et de ses antécédents médicaux et familiaux.
Pour traiter la myélopathie dorsale, le patient devra se tourner vers un rhumatologue, spécialiste des pathologies dégénératives du rachis. Le neurochirurgien ou un chirurgien orthopédiste interviendra si le traitement non chirurgical n’est pas suffisant. C’est lui qui posera l’indication opératoire et qui réalisera l’intervention.
Le traitement non chirurgical
De nombreux traitements non chirurgicaux permettent de réduire efficacement la douleur et d’atténuer les symptômes de la myélopathie dorsale. Les traitements non chirurgicaux sont généralement utiles lorsque la myélopathie est causée par un gonflement ou une inflammation du canal rachidien :
- Les analgésiques : ils sont utilisés lors des cas légers de myélopathie. L’acétaminophène et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent alors être prescrits. Le médecin peut également prescrire des analgésiques plus puissants si nécessaire ;
- Les injections de stéroïdes : le gonflement de la moelle épinière peut être traité par des injections de cortisone. Les injections sont administrées dans l’espace épidural de la colonne vertébrale. Elles peuvent parfois prendre plusieurs jours avant d’agir sur la douleur, et doivent être utilisées avec parcimonie ;
- La thérapie physique : chez certains patients, la posture favorise la myélopathie. Vous ressentez alors des douleurs et une faiblesse des muscles du dos, qui provoquent une compression de la moelle épinière. La physiothérapie permet alors de réduire la douleur et d’améliorer le fonctionnement du dos. Des modifications de vos activités pourront être recommandées. Vous devrez éviter de réaliser certains mouvements et d’adopter certaines positions qui déclenchent des douleurs et des malaises dans la moelle épinière. Le thérapeute vous conseillera également de veiller à votre posture lorsque vous dormez. Un oreiller ergonomique à mémoire de forme vous aidera à garder la colonne vertébrale bien droite pendant le sommeil.
Le traitement chirurgical
Si vous souffrez d’une myélopathie modérée à sévère ou si les traitements non chirurgicaux n’ont pas contribué à diminuer votre douleur, votre médecin pourra vous guider vers un traitement chirurgical. Les interventions permettent :
- De supprimer la pression exercée sur la moelle épinière ;
- D’ouvrir un espace plus important pour la moelle épinière dans le canal rachidien.
Trois types d’interventions chirurgicales sont généralement utilisés afin de traiter la myélopathie :
- La fusion spinale : elle permet de corriger les problèmes des petits os de la colonne vertébrale. Au cours de cette intervention, le chirurgien fusionne deux ou plusieurs vertèbres, afin qu’elles ne forment plus qu’un seul os solide. Cette opération permet de réduire les mouvements douloureux et de stabiliser la colonne vertébrale ;
- La laminectomie : le chirurgien retire l’arc osseux du canal vertébral, que l’on appelle lamina, ainsi que tous les éperons et ligaments osseux qui se compriment sur la moelle épinière. Avec cette intervention, on soulage la pression sur la moelle épinière en lui laissant un espace pour se déplacer vers l’arrière ;
La laminoplastie : c’est une alternative à la laminectomie : la lamelle est amincie d’un côté puis coupée de l’autre côté, créant ainsi une charnière. La charnière permet d’élargir l’espace pour la moelle épinière et donne aussi la possibilité au médecin de traiter les niveaux de la colonne vertébrale qui peuvent être comprimés.
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