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Vous souffrez d'insomnie ? Que se passe t'il concrètement dans votre cerveau lorsque vous ne parvenez pas a trouver le sommeil ? On vous dit tout !
Le stress, l'angoisse, la dépression ou la mauvaise hygiène de vie peuvent lourdement impacter les complexes qui régissent le sommeil. Ils retardent le déclenchement du sommeil, perturbent les cycles ou provoquent une sortie précoce de la fin du sommeil. Alors, que se passe-t-il dans le cerveau d'une personne insomniaque ? On vous dit tout !
Benjamin
Conseiller de vos nuits
Sommaire de l'article

Quand est-on insomniaque ?

L'insomnie est un problème fréquent chez l'adulte. Elle se définit comme le sentiment d'avoir mal dormi en raison de difficultés d'endormissement, et/ou d'un ou de plusieurs réveils nocturnes, et/ou d'un réveil trop précoce le matin.

Ces troubles donnent l'impression au dormeur d'avoir un sommeil non récupérateur. Il se réveille fatigué, connait des moments de somnolence diurne, et cela impacte la qualité de la journée, son efficacité au travail, sa concentration, sa mémorisation, mais également ses humeurs.

L'insomnie peut être ponctuelle et occasionnelle : c'est notamment le cas des insomnies observées à la suite d'un évènement perturbant (déménagement, divorce, deuil, maladie physique de courte durée, environnement bruyant...)…

On parle d'insomnie chronique lorsque les troubles se produisent plus de trois fois par semaine, depuis plus de trois mois.

l'insomnie découle d'un déséquilibre entre les circuits du sommeil et les circuits du réveil

Les circuits qui contrôle l'insomnie

Les chercheurs utilisent souvent la métaphore de l'ordinateur lorsqu'ils parlent du cerveau pendant le sommeil. Les troubles de l'endormissement trouvent leur origine dans une perturbation des circuits du sommeil. Le dormeur n'a plus les programmes à disposition pour lancer le sommeil, notamment en cas de maladies neurologiques ou psychiatriques, comme la maladie de Creutzfeldt-Jakob, où les circuits du sommeil sont détruits, ou encore, la maladie d'Alzheimer…

Les prises de drogues type MDMA ou amphétamines peuvent également détruire certains circuits du sommeil. Dans un ordinateur, c'est comme si l'on cassait le processeur impliqué dans le sommeil.

Les chercheurs examinent des pistes autour de l'idée que les circuits qui contrôlent les émotions et l'éveil seraient plus importants, plus puissants que ceux qui contrôlent les rythmes circadiens et le sommeil. C'est la raison pour laquelle le sommeil peut être si facilement perturbé, au moindre petit bouleversement.

L'insomnie : un trouble de l'éveil

Afin de bien dormir, il est essentiel d'avoir des circuits de sommeil qui soient opérationnels, comme les programmes d'un ordinateur. Et il faut également que les circuits d'éveil se débranchent d'une certaine manière. Le problème n'est donc pas uniquement de réussir à s'endormir, mais également de parvenir à maintenir le sommeil et à rester endormi toute la nuit. Dans le cerveau des insomniaques, les circuits de sommeil fonctionnent bien, mais l'éveil n'arrive pas à se débrancher.

La personne a du mal à s'endormir ou à rester dans le sommeil. Les circuits d'éveil sont trop activés et resurgissent pendant la nuit, en venant perturber les circuits de sommeil.

Anxiété et hyper-vigilance

Certaines personnes sont très vulnérables face au stress. Dès qu'elles sont trop actives, le déséquilibre éveil/sommeil se crée. C'est par exemple ce que l'on constate la veille d'un évènement important, comme un entretien d'embauche, un examen, un départ en vacances.

Dans le cadre d'insomnies chroniques, le phénomène se répète, et la personne anticipe l'épisode d'insomnie puisqu'elle l'a déjà vécu plusieurs fois, ce qui active les circuits d'éveil.

L'insomnie n'est pas que dans la tête

D'après de récentes études, l'insomnie ne serait pas que dans la tête : elle serait également dans gênes, qui expliquent les prédispositions à l'insomnie.

Une étude indique que des chercheurs ont pu identifier sept gènes de l'insomnie, dont un déjà connu pour son rôle dans les syndromes de mouvements périodiques nocturnes et des jambes sans repos. L'étude a également permis de révéler une forte corrélation génétique avec les troubles anxieux, la dépression et le névrotisme. Souvent, ces caractéristiques ont tendance à aller de pair avec l'insomnie : l'étude permet de prouver que cela est dû en partie à une base génétique partagée.

 

Source : 
National library of medicine : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24072990/

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