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troubles du comportement en sommeil paradoxal, de quoi s'agît-il ?

Les troubles du comportement en sommeil paradoxal font partie de la famille des parasomnies, qui regroupent des attitudes anormales pendant le sommeil. Puisqu’ils entrainent des comportements parfois violents chez le dormeur, il est essentiel de les prendre en charge rapidement. Alors, quels sont les symptômes des TCSP ? Comment réaliser un diagnostic précis ? Comment agir afin de protéger au maximum le patient et la personne qui dort à ses côtés ? Zoom sur ce trouble du comportement qui peut lourdement impacter le quotidien.

Benjamin
Conseiller de vos nuits
Sommaire de l'article

Le trouble du comportement en sommeil paradoxal : une parasomnie

Les parasomnies sont des affections qui se caractérisent par des comportements anormaux et des expériences indésirables, pendant la phase de l'endormissement ou au cours des différentes phases du sommeil.

On peut les classer en plusieurs groupes :

  • Les parasomnies du sommeil lent profond : elles regroupent les éveils confusionnels, les terreurs nocturnes et le somnambulisme ;
  • Les parasomnies pendant le sommeil paradoxal : elles rassemblent les cauchemars, les paralysies du sommeil et le trouble du comportement en sommeil paradoxal ;
  • Les autres parasomnies : on retrouve ici l’énurésie (le fait d’uriner involontairement pendant le sommeil), la cathathrénie (les gémissements émis pendant l’expiration), les hallucinations hypnagogiques (pendant l’endormissement) ou hypnapompiques (pendant réveil), et les troubles alimentaires liés au sommeil.
Quels sont les dangers des troubles du comportement en sommeil paradoxal ?

Les symptômes des troubles du comportement en sommeil paradoxal

Le trouble du comportement en sommeil paradoxal est caractérisé par la perte de l'atonie musculaire. L’atonie musculaire est normalement propre au sommeil paradoxal, et permet au dormeur de rester immobile dans son lit lorsqu’il rêve.

Mais avec le trouble du comportement en sommeil paradoxal, cette atonie disparaît : le dormeur a des comportements anormaux, souvent violents, et correspondants à la thématique du rêve en cours : on parle ici de rêves agis. Le dormeur tire alors la tête de son partenaire pensant cueillir des pommes, un autre enfile un drap comme s’il s’agissait d’un pantalon, un patient voulant échapper à des attaquants court dans la chambre et frappe contre les murs…

Les cauchemars agités sont souvent autour de thématiques d’agression ou de dispute : ils se traduisent par des coups de poing ou de pied dans le lit, des insultes, des cris et parfois la chute du lit ou des blessures.

Les causes du TCSP

Les causes du trouble du comportement en sommeil paradoxal ne sont pas encore complètement connues. Néanmoins, des données permettent de faire un lien entre ce trouble et un dysfonctionnement d’une partie du tronc cérébral, qui intervient dans la paralysie musculaire du sommeil paradoxal et dans le contrôle des mouvements.

Le trouble du comportement en sommeil paradoxal peut se présenter avec les troubles suivants :

  • Les troubles neurodégénératifs, comme la maladie de Parkinson ou la démence à corps de Lewy ;
  • D’autres troubles du sommeil, tels que la narcolepsie ou mouvements périodiques des membres pendant le sommeil ;
  • D’autres troubles neurologiques comme l’épilepsie, les tumeurs cérébrales, la sclérose en plaques, le syndrome de Guillain-Barré et les accidents vasculaires cérébraux ;
  • Lors de la prise de médicaments (certains antidépresseurs), ou au sevrage de médicaments sur ordonnance (ou de drogues).

Qui est atteint par cette parasomnie ?

Les troubles du comportement en sommeil paradoxal sont majoritairement observés chez les hommes. Dans 87% des cas, ce sont eux qui sont touchés. Il s’agit d’un problème qui se manifeste le plus souvent après l’âge de 50 ans. 

Les différents troubles du comportement en sommeil paradoxal

On observe des troubles du comportement en sommeil paradoxal idiopathiques et chroniques.

Le TCSP idiopathique apparaît en l’absence de toute maladie neurologique ou de toute autre cause. Notez toutefois que 30 à 65% des patients atteints de la forme idiopathique finissent par développer une maladie neuro-dégénérative

Le TCSP chronique, quant à lui, peut connaître deux formes :

  • Le trouble aigu : il est dû au sevrage d’une substance psychotrope, à une intoxication, à la prise d’un médicament antidépresseur ;
  • Le trouble chronique : il peut aussi survenir à long terme avec la prise de certains médicaments. Il est également observé en association avec la narcolepsie, avec des troubles neurologiques, une maladie cérébrovasculaire, une sclérose en plaques et en association avec des maladies neurodégénératives, comme la maladie de Parkinson, la démence à corps de Lewy, l’atrophie multisystématisée. Le trouble du comportement en sommeil paradoxal peut précéder de plus de dix ans l’arrivée de la maladie neurodégénérative.

Avec le TCSP, c’est la première fois que qu’il est possible de savoir, 3 à 15 ans avant, qu’un patient va développer une maladie de Parkinson ou une démence à corps de Lewy. Ce trouble lié au sommeil pourrait résulter d’une atteinte neurodégénérative d’un noyau de la protubérance. Ces lésions cérébrales ne sont pas visibles sur des scanners ou IRM habituels : toutefois, les nouvelles IRM de recherche, qui sont très puissantes, permettent d’identifier et de suivre la perte de cellules neuronales.

Le diagnostic du trouble du comportement en sommeil paradoxal

Le diagnostic du TCSP doit être réalisé grâce à une étude de votre sommeil. Cet examen médical inclue la vérification de vos médicaments et nécessite également un compte rendu de la personne avec qui vous dormez, qui a pu observer votre comportement pendant le sommeil.

L’étude du sommeil est centrale afin de réaliser un diagnostic différentiel (type de diagnostic visant à éliminer les autres causes possibles) et exclure d’autres troubles du sommeil tels que le somnambulisme. Avec cette étude, vous pourrez être amené à remplir des questionnaires, à tenir un journal de sommeil et à évaluer la qualité globale de votre sommeil avec plusieurs tests physiologiques.

Par la suite, la polysomnographie  sera utilisée afin d’étudier la qualité et l’architecture de votre sommeil. Cet examen consiste à placer plusieurs électrodes sur votre peau : l’objectif est ici de mesurer les activités électriques du cerveau et des muscles pendant les différentes phases du sommeil. 

Les études du sommeil permettent également d’évaluer les fonctions respiratoires et pulmonaires du dormeur. En effet, les résultats peuvent expliquer plusieurs symptômes diurnes. Par ailleurs, la fréquence respiratoire et le niveau d’oxygène sont enregistrés à l’aide de plusieurs appareils :

  • Une canule nasale ;
  • Une ceinture d’effort placée sur la poitrine et l’abdomen ;
  • Un capteur fixé au bout d’un de vos doigts, par exemple.

Les différences entre le somnambulisme et les troubles du comportement en sommeil paradoxal

Le somnambulisme et le trouble du comportement en sommeil paradoxal sont souvent confondus. Dans les deux cas, la personne peut marcher, faire des mouvements et parler pendant son sommeil. Toutefois, les épisodes de somnambulisme apparaissent en phase de sommeil profond. Les TCSP se manifestent quant à eux pendant le sommeil paradoxal

C’est la raison pour laquelle la polysomnographie est essentielle afin de pouvoir établir un diagnostic précis.

Par ailleurs, le somnambulisme débute généralement pendant l’enfance et diminue avec l’âge. En revanche, le TCSP apparaît chez les adultes, particulièrement les hommes, d’une cinquantaine d’années.

Prévenir les blessures en cas de troubles du comportement en sommeil paradoxal

Pour prévenir au maximum les blessures, il est essentiel que la chambre du dormeur soit sécurisée. Selon la gravité du problème, des mesures de précaution pourront alors être mises en place. Placez le matelas à même le sol, retirez tous les objets tranchants, cassables ou qui peuvent être dangereux, comme les armes. Installez des barrières latérales au lit, et protégez les accès aux fenêtres.

Troubles du comportement en sommeil paradoxal, évitez les risques de blessure

Vous pouvez également placer un revêtement de sol rembourré près du lit, pour éviter les blessures en cas de chute, et éloigner les meubles et les objets qui trainent parterre. Vous pouvez aussi placer des rembourrages sur arêtes des meubles afin d’éviter au dormeur de se blesser s’il se lève et trébuche.

Il peut être également utile de demander au partenaire de dormir dans un autre lit ou même dans une autre chambre, jusqu’à ce que les symptômes soient maîtrisés.


Quel traitement pour le trouble du comportement en sommeil paradoxal ?

Le traitement de ce type de parasomnie comporte deux aspects : un traitement comportemental et un traitement pharmacologique. En premier lieu, il est essentiel de protéger le dormeur en limitant les risques de blessures. Les astuces dont nous avons parlé précédemment sont indispensables. 

Le traitement médicamenteux consiste en la prise de clonazépam : il s’agit d’un médicament rapidement efficace, mais qui peut être insuffisant voire inefficace chez près de 10% des patients. Ce médicament peut également provoquer des effets secondaires, comme des chutes ou une confusion.

Certains traitements alternatifs peuvent également être intéressants. Vous pourrez par exemple vous tourner vers la mélatonine, qui améliore l’état de certains patients.

Notez qu’il est essentiel de réaliser un suivi régulier si vous souffrez de ce trouble du comportement nocturne. Cela permettra de détecter précocement une maladie neurodégénérative débutante et de la prendre en charge.

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