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terreur nocturnes chez l'enfant, comment réagir et comment y remédier ?

Les terreurs nocturnes font partie des parasomnies fréquentes chez l’enfant. Elles se manifestent par des pleurs et des cris pendant le sommeil profond, et peuvent être particulièrement inquiétantes pour les parents, qui n’arrivent pas à calmer leur enfant. Alors, les terreurs nocturnes sont-elles un danger pour la personne qui les vit ? Quelles sont les causes de ces troubles du comportement nocturnes ? Quelles solutions peuvent vous aider à les éviter les crises ? On vous dit tout !

Benjamin
Conseiller de vos nuits
Sommaire de l'article

Qu’est-ce qu’une terreur nocturne ?

Les terreurs nocturnes appartiennent au groupe des parasomnies, qui sont des comportements étranges ou anormaux durant le sommeil. Elles touchent beaucoup plus enfants que les adultes, et sont observées en début de nuit, durant la phase de sommeil profond

L’enfant se dresse soudainement dans son lit, se met à hurler et à sangloter en pleine nuit. Ces cris et pleurs violents s’accompagnent souvent de sueurs, de rougeur de la peau, de tachycardie, et d’une respiration rapide. Il peut avoir les yeux grands ouverts, mais son regard est vide. Son discours n’a aucun sens, l’enfant est agité, désorienté, et ne supporte pas qu’on le touche ou qu’on le tienne. Même si vous essayez de le consoler, il continue de crier et de pleurer, et peut même se débattre violemment, car il ne vous entend pas.

Les terreurs nocturnes ont un caractère héréditaire : souvent, lorsqu’un enfant souffre de ce type de parasomnie, on observe des antécédents identiques dans la famille. 

Les terreurs nocturnes sont-elles fréquentes chez l’enfant ?

Oui, les terreurs nocturnes sont fréquentes chez l’enfant, notamment avant l’âge de 6 ans. Elles sont liées à plusieurs processus :

  • La maturation du sommeil ;
  • La mise en place des phases de sommeil ;
  • La mise en place des rythmes veille / sommeil chez l’enfant.

Chez l’adulte, toutefois, elles sont plus rarement observées, et peuvent refléter un état de stress particulièrement intense, ou être le résultat d’un manque de sommeil important.

Si votre jeune enfant fait des terreurs nocturnes, pas d'inquiétude ! C’est un phénomène bénin, même s’il est très impressionnant, notamment pour les parents car ils n’arrivent pas à apaiser le dormeur.

Une consultation avec un médecin spécialiste du sommeil ne sera nécessaire que si ces épisodes sont très fréquents ou s’ils concernent des enfants plus âgés. Vous pourrez alors filmer votre enfant la nuit afin de montrer les vidéos à un professionnel du sommeil, qui vous proposera un diagnostic plus approfondi si nécessaire.

Quelles différences entre les terreurs nocturnes et les cauchemars ?

Les terreurs nocturnes et les cauchemars sont deux troubles du sommeil différents :

  • La terreur nocturne se produit au début de la nuit, alors que le cauchemar est observé pendant la deuxième partie ;
  • Le niveau d’activation physiologique est beaucoup plus intense en cas de terreurs nocturnes que dans le cadre des cauchemars ;
  • Avec les terreurs nocturnes, on note une absence de souvenir de l’épisode le matin. En cas de cauchemars, le sujet peut se rappeler de ses visions et de ses ressentis ;
  • La crise de terreur nocturne dure entre 2 et 30 minutes : pendant ce laps de temps, l'enfant n'a pas ou peu conscience de la présence de ses parents et ne supporte pas le contact.

Notez toutefois qu’il est possible que les terreurs nocturnes évoquent des cauchemars. 

Quelles sont les causes des terreurs nocturnes ?

Les terreurs nocturnes sont héréditaires : elles sont donc plus fréquentes dans les familles où l’un des parents (ou grands-parents) a aussi souffert de ce trouble lorsqu’il était enfant. 

Certains facteurs favorisent également l’apparition de cette parasomnie, comme les changements de vie dans le quotidien, qui peuvent générer de l’anxiété. Une séparation des parents, un déménagement, un changement d’école, de garderie… En effet, si votre enfant est prédisposé aux terreurs nocturnes, le stress est un élément déclencheur de ces épisodes.

Par ailleurs, ce problème peut également être observé lorsque l’enfant se couche plus tard que d’habitude, ou qu’il manque de sommeil. En effet, il récupère de son manque de sommeil par une modification de la durée ou de l’intensité de la phase du sommeil profond… phase durant laquelle se manifestent les terreurs nocturnes !

Ces épisodes de parasomnie peuvent également survenir lorsque l’enfant cesse de faire des siestes ou quand ses habitudes de sommeil changent. Enfin, si votre tout petit est malade ou qu’il a de la fièvre, les terreurs nocturnes risquent également d’apparaître.

Quels liens entre les terreurs nocturnes et les autres troubles du sommeil ?

Les enfants qui ont fait des terreurs nocturnes dans la petite enfance sont plus enclins à développer des épisodes somnambulisme (marcher en dormant) après 5 ans. En général, cette maladie du sommeil disparaît peu à peu à l’adolescence, pour parfois reprendre à l’âge adulte, notamment pendant les périodes de stress intenses ou de manque de sommeil.

Par ailleurs, les enfants souffrant de terreurs nocturnes ont également plus de risques de parler durant leur sommeil (somniloquie), ou de connaitre l’énurésie nocturne (pipi au lit). Ce trouble disparaît habituellement vers l’âge de 10 ans.


Terreurs nocturnes l’adulte : faut-il consulter ?

Les terreurs nocturnes existent chez l'adulte mais elles sont rares : on parle ici somnambulisme-terreur. Lorsqu’elles sont exceptionnelles, il n'est pas nécessaire de réaliser une consultation médicale. Mais si ce trouble du comportement nocturne est fréquent, un professionnel de santé pourra vous diriger vers des examens du sommeil. Un enregistrement polysomnographique vous permettra alors d’observer dans quel stade du sommeil ces manifestations surviennent et de vérifier qu’elles ne cachent pas un problème plus grave, telles que des crises d'épilepsie, de troubles du comportement du sommeil paradoxal, ou encore des apnées du sommeil...

Comment régir en cas de terreur nocturne chez votre enfant ?

Pendant une terreur nocturne, n’essayez pas de réveiller votre enfant. Évitez également de lui parler et de le toucher, car il ne vous entend pas et ne remarque pas votre présence. Votre intervention risque même de prolonger l’épisode de crise. Tenez-vous à ses côtés, et veillez à ce qu’il ne se lève pas ou ne tombe pas de son lit. Attendez simplement qu’il se calme et se recouche tout seul, et ne paniquez pas : les terreurs nocturnes, même si elles semblent terrifiantes, ne sont pas dangereuses ou nuisibles pour votre enfant.

Terreur nocturnes, comment calmer votre bambin ?

Le lendemain, ne lui parlez pas des terreurs nocturnes qu’il a faites : votre enfant n'en aura aucun souvenir et ne pourra pas non plus les contrôler. Accordez-lui toutefois du temps afin de vérifier s’il y a des choses qui l’inquiètent dans son quotidien. Veillez à ce que votre enfant dorme suffisamment, car les terreurs nocturnes surviennent davantage lorsque l’enfant est très fatigué. Évitez également au maximum les situations stressantes, car le stress est un élément qui provoque les crises.

Veillez à ce que votre maison soit sécurisée, et prenez les mêmes précautions que si votre enfant était somnambule. Pensez à verrouiller les portes la nuit, pour qu’il ne puisse pas sortir. Vous pouvez également installer des barrières de sécurité en bas et en haut des escaliers afin d’éviter les risques de chutes. 

Ne punissez pas votre enfant pour avoir eu une terreur nocturne : il ne s’agit pas d’une colère contrôlée, mais bien d’un trouble du sommeil sur lequel il n’a aucune portée.

Quelles solutions pour éviter les terreurs nocturnes ?

L’une des solutions afin d’éviter les terreurs nocturnes est de mettre en place des réveils programmés. En effet, si votre enfant connait ces épisodes à une heure précise, vous pouvez le réveiller avant la crise. Pour cela, n’hésitez pas à tenir un journal du sommeil et déterminez à quel moment les épisodes se produisent habituellement. Réveillez-le doucement avec un câlin environ 30 minutes avant la terreur nocturne attendue. Gardez votre enfant éveillé quelques minutes avec vous, en parlant doucement avec lui, puis laissez-le se rendormir. 

Pour éviter les terreurs nocturnes, éloignez les sources de stress : aidez-le à comprendre ce qui peut générer cette anxiété (école, travaux scolaires, amis, parents, frères et sœurs, séparation, divorce), interrogez-le, et discutez-en avec lui. 

Améliorez également ses conditions de sommeil, en le couchant et en le levant à horaires réguliers, et en lui offrant un environnement de sommeil parfaitement calme. Chouchoutez ses nuits avec un oreiller enfant tout doux, et facilitez son endormissement en évitant les lumières bleues des écrans pendant les deux heures qui précèdent le coucher. Privilégiez les aliments riches en tryptophane le soir, et éloignez les sodas et les aliments trop sucrés de ses repas de fin de journée.

Chez l’adulte, la solution la plus efficace contre les terreurs nocturnes consiste à traiter une affection sous-jacente, souvent à l’origine de ce trouble : il peut ici s’agir de l’apnée du sommeil ou d’un problème psychologique

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