L’insomnie et ses nombreuses causes
L’insomnie se caractérise par une diminution de la qualité ou de la quantité de sommeil. Elle peut être passagère ou chronique et toucherait environ 20 % de la population. Lorsque vous souffrez d’insomnie, vous éprouvez de lourdes difficultés à vous endormir, et vous êtes victime de nombreux réveils nocturnes, qui fractionnent votre sommeil.
Stress, dépression, nuisances environnementales, manque d’activité durant la journée ou mauvaises habitudes de sommeil, les causes de l’insomnie peuvent être nombreuses ! Les problèmes médicaux tiennent aussi un rôle important dans l’apparition des insomnies.
Les douleurs cervicales dues à une mauvaise posture la nuit, l’apnée du sommeil, le syndrome des jambes sans repos peuvent alors causer bien des réveils intempestifs. Pour vous accompagner dans cette lutte, consultez vite notre guide pour profiter d’un sommeil vraiment réparateur et mieux dormir.
L’apnée du sommeil et ses effets sur la respiration
L’apnée du sommeil est un trouble de la ventilation nocturne. Les dormeurs qui sont affectés par cette maladie du sommeil sont à 77 % des personnes en surpoids. Ils subissent un arrêt complet de la respiration pendant au moins 10 secondes, plusieurs dizaines de fois par heure.
Pour reprendre leur respiration, ils doivent faire face à des micro-réveils qui perturbent évidemment la qualité du sommeil, entraînant une somnolence diurne, et favorisant ainsi considérablement le risque de maladies cardiovasculaires. Pour diagnostiquer cette maladie, rendez-vous chez votre médecin, qui saura pratiquer les examens nécessaires et les tests qui étudieront la gravité de vos symptômes.
Le syndrome des jambes sans repos
S’il est une maladie qui désorganise fortement votre sommeil, c’est le syndrome des jambes sans repos. Fourmillements, démangeaisons, picotements, impressions de décharges électriques sont alors ressenties dans les jambes, obligeant le dormeur à se lever plusieurs fois par nuit…
Pour être temporairement soulagé, les massages, les bains chauds, le fait de marcher ou de pratiquer des étirements s’avère particulièrement efficace.
Le manque de dopamine, l’insuffisance en fer ou les facteurs génétiques peuvent être la cause de l’apparition de cette maladie du sommeil, qui perturbe vos nuits. Pour vous faire diagnostiquer, votre médecin vous posera une batterie de questions sur les symptômes, qui l’aidera à vous apporter un traitement adapté.
Pour limiter l’intensité des symptômes, il est essentiel de veiller à adopter une hygiène de vie saine : se coucher et se lever à heures fixes, profiter d’une durée de sommeil suffisante, éviter les excitants, pratiquer une activité physique régulière (mais pas en fin de journée), et opter pour une alimentation équilibrée pourront alors agir en votre faveur !
Le somnambulisme et ses déambulations intempestives
Le somnambulisme est caractérisé par des déambulations automatiques et involontaires durant la nuit, dont le sujet ne se souvient pas au réveil. Habituellement, ces épisodes ne durent que quelques minutes et surviennent durant le premier tiers de la période de sommeil. En général, les patients qui subissent ce trouble présentent d’autre symptômes en parallèle, tels que le manque de sommeil, l’anxiété ou encore la dépression.
Pour lutter contre ces épisodes de déambulation, le somnambule doit agir sur son hygiène de vie : dormir suffisamment, éviter l’alcool et les écrans le soir ou encore éviter les situations stressantes sont des solutions qui représentent un bon point de départ. Si vous vivez fréquemment ce type d’épisodes de réveil, veillez cependant à consulter un médecin, qui saura vous guider vers un traitement de fond approprié.
L’hypersomnie et ses longues nuits
Les personnes atteintes d’hypersomnie ont besoin de plus de 10h de sommeil par nuit. Cette nécessité de sommeil excessif peut être causée par de nombreux facteurs : une période de manque de sommeil important, un épuisement physique, une prise excessive d’hypnotiques ou de sédatifs, une maladie psychiatrique ou encore une maladie endocrinienne ou métabolique comme le diabète ou l’hypothyroïdie…
Pour diagnostiquer votre hypersomnie, il peut être intéressant de tenir un agenda du sommeil, sur lequel vous noterez la durée et la qualité de ces phases d’endormissement, de sommeil et d’éveil. L’actimétrie ou la polysomnographie peuvent également vous aider à analyser et mesurer la qualité de votre sommeil.
Pour prévenir ce trouble, vous devez impérativement améliorer la qualité de votre sommeil profond :
- aménager votre chambre pour bien dormir
- soigner votre posture la nuit avec une literie confortable : optez pour un oreiller mémoire de forme et un matelas qui chouchoute votre corps
- avant d’aller dormir, évitez les excitants et les repas trop copieux, éloignez-vous des écrans et de leur lumière bleue, et couchez-vous à heures régulières.
La paralysie du sommeil, les terreurs nocturnes et les troubles du rythme circadien sont autant d’autres maladies du sommeil qui peuvent également avoir un impact sur votre santé. Mais les médecins le savent : pour prévenir l’apparition de ces problèmes, prenez grand soin de votre hygiène de vie. Pour se réconcilier avec Morphée, c’est la meilleure clé ! 😉